-Chapitre II : Le bilan Hydrologique (1h 30)

1- Définition :

Le bilan hydrique est établi pour un lieu et une période donnés par comparaison entre les apports en eau dans ce lieu et pour cette période 

Il tient aussi compte de la constitution des réserves et des prélèvements ultérieurs sur ces réserves.

Les apports d'eau sont effectués par les précipitations.

Les pertes sont essentiellement dues à la combinaison de l'évaporation et la transpiration des plantes, que l'on

désigne sous le terme d'évapotranspiration.

Les deux grandeurs sont évaluées en quantité d'eau par unité de surface, mais elles sont généralement traduites

en hauteurs d'eau, l'unité la plus utilisées étant le millimètre. Ces deux grandeurs étant ainsi physiquement

homogènes, on peut les comparer en calculant soit leur différence (Précipitations moins évaporation), soit leur

rapport (précipitations sur évaporation.). Le bilan est évidemment positif lorsque la différence est positive ou

que le rapport est supérieur à un. On choisit l'un ou l'autre expression en fonction de commodités ou de

contraintes diverses.

L'écoulement à partir d'une unité de surface sera compté dans les pertes. L'infiltration est considérée comme

une mise en réserve sous forme de nappes souterraines ou d'eau capillaire dans le sol. Les précipitations solides

constituent des réserves immédiatement constituées. Elles ont une durée variable, inter-saisonnière dans le cas

des tapis neigeux, inter-saisonnière et inter-annuelle dans le cas des glaciers, voire inter-séculaire dans le cas de

calottes polaires ou des grandes masses de très hautes montagnes.

Rappel

L'étude des bilans hydriques est compliquée par le fait que les deux variables de commandement ne sont pas

indépendantes. La quantité évaporée dépend évidemment de la quantité d'eau disponible : elle cesse lorsque le

volume d'eau apporté par les précipitations est épuisé. Ceci a conduit à introduire la notion d'évapotranspiration

potentielle : la quantité d'eau qui peut passer dans l'atmosphère en fonction du seul état de celle-ci, en supposant

que la quantité d'eau disponible ne soit pas un facteur limitant.

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