L’élaboration des méthodes de calcul à la résistance, rigidité et stabilité des éléments de construction et machines fait l’objet de la science de Résistances Des Matériaux.
Les principes théoriques du cours RDM s’appuient sur les lois et théorèmes de la mécanique générale, et en premier lieu, sur les lois de la statique. Le cours RDM peut également tirer parti de certains résultats et solutions des théories d’élasticité et plasticité. La nécessité de prendre en compte les propriétés des matériaux, dans les calculs, relie le cours RDM à celui des sciences des matériaux.
Contrairement à la mécanique rationnelle, la RDM traite des problèmes liés aux corps déformables. Ainsi, elle peut être considérée comme une partie de la mécanique des corps solides déformables.
Dans le but de créer des méthodes de calcul d’ingénierie, et d’obtenir les relations fondamentales de calcul, la RDM introduit des hypothèses (et des restrictions) simplificatrices de toute sorte, leurs validités, ainsi que la valeur de l’erreur qu’elles apportent dans les formules de calcul sont vérifiées en comparant les résultats obtenus théoriquement avec les données expérimentales.
Un autre axe important de la science de Résistance Des Matériaux consiste en une étude expérimentale du comportement des matériaux et éléments de structure sous sollicitation, et à l’utilisation des résultats expérimentaux en vue de construire et tester de nouvelles méthodes de calcul.
Le présent cours de résistance des matériaux est destiné aux étudiants de deuxième année TC, sciences et technologie. Le cours composé de six chapitres permet d’initier l’étudiant au calcul des éléments de construction, du type barres et poutres, soumises à l’action des charges extérieures, à la résistance et rigidité et d’en déterminer la forme et les dimensions requises.
Lecours porte sur les questions suivantes : traction (et compression) ; cisaillement ; caractéristiques géométriques des figures planes ; torsion et flexion plane. Chacun de ces chapitres se termine par des énoncés d’exercices d’application, suivis généralement d’une solution littérale, ou numérique si nécessaire. L’étudiant doit, naturellement, essayer de résoudre l’exercice soi-même avant de regarder la solution. C’est le meilleur moyen pour que la solution s’inscrive dans son esprit.
- Enseignant: Belhi Guerira